Grand corps malade
Cette après-midi,
devant l’écoute forcée de Grand corps malade,
un rythme soutenu de ces puissants textes,
de ses mots il s’est écroulé,
il s’est arrêté un court instant,
de son souffle elle a suivi.
Inerte...
Appuyant sur ma poitrine,
son souffle dans le miens,
il est venu, le relancer,
un battement a retenti,
un autre a suivi,
ensemble ils ont réussi,
L’horloge est repartie.
Leur inquiétude aussi,
le sourire toujours présent.
Rassurant,
Les yeux dans les yeux,
les larmes dans le regard,
racontent l’histoire,
que personne ne veut entendre.
L’histoire qu’un jour,
je devrais conter,
que tu devras écouter.
Un regard sans mots
Une larme cent histoires
Sans larme une histoire perdu
Un regard cent mots
Une larme sans histoire
Cent larmes une histoire
Cette histoire
que ton sourire efface.
L’histoire sans fin,
que rien ne peut effacer,
laisse moi un jour, te la conter.
...
A chaque arrêt,
j’ai le regret,
de ne pas conter
plus souvent
ces quelques mots
A chaque arrêt,
j’ai le regret,
de l’absence de tes bras
de l’absence de tes larmes
de l’absence de toi
A chaque arrêt,
j’ai le regret,
de l’espoir qu’il est
le dernier
A chaque arrêt,
je pense ...
trop
pour partir déjà