Une réponse aux DM

Je ne suis pas bien tout le temps, j’ai mal souvent.

J’ai un poids dans la poitrine, quand je lis qu’une personne ne va pas bien, cette simple lecture, ce petit sentiment me fait verser des larmes en un fragment de seconde.

Souvent, je me contrôle. Souvent, j’envoie un message. Souvent, il n’est pas reçu, effacé juste avant l'envoi.

Je sais, je m’attache trop, trop vite.

Je n’aime pas les injustices, la non-acceptation de l’autre, l’incompréhension, la non écoute.

J’aime tout le monde, même ceux qui me font du mal. Ouais, je suis un peu con, mais je suis comme ça. Je n’aime pas la souffrance, des autres.

Voir, lire, savoir, des gens en souffrance, me rends triste.

J’ai ce besoin de tenter d’aider, souvent maladroitement. Parfois avec utilité, parfois seulement.

Je finis souvent avec la même phrase, “hésite pas à venir, si tu veux, si tu as envie”. Beaucoup connaissent ces quelques mots, pas tous dans le même ordre.

Bref, je n'aime pas, non, je déteste, savoir les autres malheureux.

Voilà pourquoi, je viens souvent en DM, quand je vois un regard triste dans un tweet. Je viens souvent avec prudence, souvent sans insistance. Je ne veux surtout pas apporter en plus de la gêne. Je viens tenter d'amener un peu de réconfort.

Alors hésite pas à venir, si tu veux, si tu as envie !