Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Faunabetse
30 septembre 2016

Journal

Je me sens mal.
Je me sens seul.
Je sens que je dérange. Alors que je n’ai rien fait.
Je me sens inutile. Je ne sais à quoi je sers. À rien. Si, à faire souffrir.

J’ai déjà essayé de partir. L’overdose de morphine, inutile, impossible.
Désactiver le blog, engueulade. Désactiver Twitter une journée et accabler, je n’avais pas le droit.

J’en peux plus, j’en ai marre. Marre de penser que demain, je serai encore là, pour rien.
J’ai plus envie, j’ai plus envie de continuer. Mes pensées sont de noires à morbides.
Je ne vais même plus voir mes photographes. Qui eux m'aident. Voyages.

J'ai envie de parler. Je ne sais de quoi. Je ne veux faire le premier pas. Je ne veux pas gêner.

J’aimerais que mes larmes ne brûlent plus mes yeux.
J’aimerais entendre ce doux bruit aigu avec mes lèvres hautes.
Mais j’en ai marre, je pense à tout arrêter, je me retiens pour eux.
J’ai mal et j’en ai marre.
Je perds trop en si peu de temps.

Je n’ai plus envie.
J'ai envie d’ivresse pour finir.
J’ai envie de rien, j’ai envie du tréfonds des ténèbres.
Je m'énerve, j’essaie d’écrire, je sors que des mots sans émotions, vide.
Je veux retrouver celui qui était là il y a un an ou un peu plus. Il a disparu et celui d’aujourd'hui, je le haïs un peu plus chaque jour.

Je ne veux pas mourir. Je veux juste ne plus avoir aucun sentiment, aucune émotion. Aucune douleur, si on peut. Je ferai avec si non.

J'ai aussi envie d’aimer, parce que j’adore ça. Je voudrais pouvoir faire un cadeaux, au pluriel, j’ai pleins d’idées, pleins d’envie. Impuissant.

J’aimerais chanter mon cœur à ceux qui le composent.
J’aimerais pouvoir leur souffler les mots de mes larmes.

Je pense à ma mère, j’aimerais la connaître, j’aimerais l’aimer, la découvrir. J’en chiale.

Je sais que je dérange. On me l’a fait comprendre.
Je suis désolé. Je ne le veux pas. Je n'aime pas ça.
Je les laisserai, en paix. Je resterai en arrière, discret et silencieux.
J'attends un geste, un mot pour apparaître.
Je reste là, à veiller, ceux que j’aime, ceux qui comptent.

Je cherche les mots, je sais que je ne les trouverais, mais j’essaie.
Je pars au fond me mettre en PLS. BN

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Archives
Newsletter
Publicité