Cercle infinie

Tout recommence. Retour en arrière, comme dans quatre ans.
Juste, juste cette merde en mieux.
Quelques larmes en moins.
Un manque en plus, nouveau mais ancien.

Tous, encore tous ceux j’aime, un peu ou beaucoup s’en vont doucement. Certains ont attendu le jour de mon anniversaire, d’autre le font aujourd'hui en silence sans rien dire.
Juste l'ignorance d’un goût amer.

Je n’ai plus envie d’aimer.
Je n’ai plus envie d’avoir de la compassion.
Je n’ai plus envie de voir l'humain.
Chaque fois que je m’accroche j’en souffre.

Je n’ai plus envie d’aimer, quand la haine vient. Je n’aime pas l'avoir elle ou la rancœur. Je préfère ne plus jamais aimer. Je préfère assassiner mon cœur pour ne plus avoir de sentiments. Qu'il se transforme en un impénétrable diamant. Ainsi peut-être la souffrance disparaitra pour ne jamais renaitre.

Je vais devenir encore plus froid et repoussant que je le suis déjà. Je vais finir par encore rejeter les gens et m’enfermer dans cette pénombre. Je n'aime pas ce que je deviens encore une fois.

J'écris sans larmes, pas loin pourtant. C’est le dégoût, l'amertume et l'incompréhension qui écrivent ces mots. Je n'ai même pas envie de poursuivre cette écriture. J’en ai marre de ressentir ça. J'ai besoin de lâcher.

J’en peu plus de me déchirer pour rien. À chaque fois l’ignorance est plus forte, la suppression suit pour finir par le faux oublié.
Toujours la même histoire. Toujours le même con qui souffre. Toujours les autres qui sourit. J’efface le mien a jamais. Il ne sert à rien, qu'à me faire souffrir encore et encore. J’abandonne tout. J’arrête le combat. Je laisse cette merde doucement m'éteindre.



Merde, fait chier. J’ai pas envie.
Je n'ai pas envie de combattre. Je n'ai pas envie d’arrêter.
J’ai envie de ces quelques jours aux rayons du soleil.
J’en ai marre de me battre, mais je ne peux pas arrêter.
Elles coulent.
J’en ai marre d’être perdus. J’en ai marre d'être seul dans ce putain de combat. J’en ai marre de ces putains de sentiments que je ne sais contrôler. J’ai marre d’aimer et d'être haï en retour. J’ai marre de moi. J'ai envie de... je ne sais pas en vraie.

Je parle souvent des 18, putain j'en rêve de les voir sur un gâteau s'éteindre par son souffle. Les 18 ans de Valentin, ses 18 bougies, je veux les voir s'éteindre.
Merde, je pourrais jamais y arriver, le combat est trop lourd avec tous ces abandons. Pardon Valentin ! Pardon.
Je m’arrête là