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Je me fatigue. Je m'épuise. Larme. La solitude gagne son terrain. Seul. Je ne sais qui je suis, ou je suis. Triste. D’examen en examen, les gens partent. Les yeux se ferment, la voix s'éteint, le souffle faible se fait entendre. Larme. Un poids sur la poitrine, une sensation bien réelle. Une jambe raide de nerfs, l'autre endormie. Choisir. Épuisé, je fatigue. Qu’une envie, enfin deux, avec celle de dormir. Parler. Personne n’est là, pour le faire. Fatigué de n’avoir qu’un Valentin pour vider mes mots. Larmes, encore. Comment parler, discuter, avec les gens. Entendre. Comment, ne pas rejeter ceux qui viennent. Accepter. Seul chaque jours, un peu plus. Poids. Je ne veux rien. Si, parler. Parler à des gens, mais je sais pas de quoi. Je suis nul à repousser, rejeter, ceux qui ne devrait pas l'être. Je suis l'être que j’aime le moins, celui qui me dérange le plus, celui qui met indispensable. Je ne demande rien, juste continuer. Juste chaque jour, voir demain. Je suis fatigué d’essayer quand juste le vide me répond. Je voudrais voir un rire. Sentir un coeur. Entendre un parfum, me raconter son histoire. Je voudrais me perdre, dans ses yeux. Je sais juste pas qui. Je me sens minable, nul, inutile. Espoirs. Deux ou trois jours que je ne suis sur Twitter. Je suis revenu juste pour désactiver. Deux, non trois, je ne sais plus, pas grave. Deux ou trois messages de la personne qu’il faut, juste elle m’a mis un mot. Les larmes ont coulés à la lecture. J'hésite, à désactiver maintenant. Je l’attends. J’ai envie d’un petit message, mais... Je fatigue, je n’en peux plus. Elle devient trop lourde et je ne sais plus où trouver de l'aide. J’en ai marre, tout simplement. Je voudrais partir loin, très loin, je ne peux pas...