Muet, l'aveugle voit les mots
L’heure tourne, le temps passe, rien n’évolue.
Tout reste figé, sans savoir si un jour l’avancement sera.
Seul. Triste. L’absence présence d’une transparence.
Présent continuellement sans être vu, entendu.
Disparaître, solitairement.
En larmes souvent devant cette ignorance volontaire.
L’horloge tourne, en rond, encore une fois.
Laissant derrière lui un goût amer d’incompréhensions.
Le temps s’efface peu à peu.
Désarroi abandonné.
Solitude persistante.
Le prince seul ne peut l’endormir.
Seul au fond du trépas, elles sont en nombre de silences.
L’espoir diminue à chacune de ses heures.
Le profond sommeil s’alourdi de chaque nuit.
Comme l’aspiration de l’être au bout du noir couloir sombre.
Lourde est l’ignorance non dite. L’évitement perceptible.
Le silence, bien plus difficile que les simples mots, qui devraient être dit.
Trop lourd pour moi, le départ de l’absence j’attends avec pour une fois impatience.
Je reste muet, jusqu'au premier mot.
Toujours dans mon cœur mes larmes pleurent en silence seul toi peux les entendre.
À bientôt je l'espère